Certains influenceurs ont trouvé la parade parfaite (non) pour échapper à la DGCCRF
Depuis déjà quelques mois, la DGCCRF sévit à l’encontre des créateurs et créatrices de contenu. Depuis la ratification de la loi influenceur du 9 juin 2023, le règlement qui entoure les placements de produits a durci le ton. L’heure n’est plus au Far West, et les sanctions pleuvent. Ce changement de paradigme a profondément transformé le marché, poussant certains créateurs de contenu à revoir leur copie en profondeur. De l’autre côté du spectre, certains tentent au contraire de contourner la législation existante, en changeant leur angle d’attaque sur les réseaux sociaux. Parler anglais pour éviter les contrôles ?
Depuis quelques jours, les internautes ont pu constater que certains influenceurs s’étaient subitement mis à l’anglais. L’épiphénomène a débuté par la candidate de télé-réalité Jazz Correia (4,2 millions d’adonnés sur Instagram), et s’est étendu à quelques autres figures bien connues des adolescents français. Un moyen pour les créateurs et créatrices de contenu d’élargir leur audience, en s’adressant au public francophone, mais pas seulement.
En effet, selon certaines stories publiées par la candidate de télé-réalité Maïssane (660 000 followers sur Instagram), ce changement de langue serait aussi stratégique. En s’exprimant en anglais, les créateurs et créatrices de contenu échapperaient automatiquement aux restrictions françaises concernant l’encadrement de l’activité d’influenceur. “C’est parce que la DGCCRF lui a dit “tu t’adresses à une audience française, tu parles en français, tu payes” Du coup pour ne pas payer, elle s’est mise à parler anglais. (…)
L'article sur Le journal du Geek
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